Homo vegetalis

Quatrième de couverture, idée esquissée qui revient :

Il faut être bien cultivé pour réussir une histoire de la mesure avec philosophie et science. Cela n’est peut-être jamais arrivé, cette œuvre. La démesure est tellement existante qu’une histoire des erreurs devrait la précéder. Ou bien, l’histoire de la mesure serait un chapitre dans l’histoire de l’erreur, des erreurs importantes auxquelles on a cru dans la civilisation en y contribuant longtemps. Ce n’est peut-être pas un nombre important d’erreurs, mais leurs forces auraient et seraient encore d’une puissance illusionnante, terrible, facilement récupérées au service de l’empressement, de l’approximation, de la répression, car les cultures de sociétés vivent des réseaux, des mœurs, de symboles, de personnes, ce qui ne constitue pas en soi des erreurs, mais ce sont des mots, des choses, des individualités qui existeront toujours en tant que choses et mots et individualités, pas toujours avec les mêmes expressions et formes, ni puissances et significations.

Une narration par Grande Feuille