Alice, la Reine et le Chapelier

Cet été là, le quotidien d’Alice se fait morose. Ses parents la contraignent à passer ses vacances chez Mamie Annette, pour qu’elle reste sous surveillance. C’est que la maladie en S a bousculé leur quotidien ; elle les effraie autant qu’elle les déstabilise, et Alice préfère mettre son cousin en mauvaise posture plutôt que de voir ses troubles révélés au grand jour.

Elle s’isole dans sa chambre et seule Dinah, son chat trouve grâce à ses yeux.

Jusqu’au jour où elle remarque une anomalie dans le miroir près de son lit. Il lui envoie un reflet d’elle-même qui n’est pas réellement sien. Sa coupe de cheveux est différente, sa tenue aussi, son expression...

Dans la psyché, Alice découvre une autre réalité où le temps s’est arrêté à l’heure du thé, où les lièvres sont têtus, où une reine cruelle fait régner la terreur et où un certain Chapelier est aussi agaçant qu’attirant.

Elle s’attache aux compagnons hauts en couleur qu’elle rencontre au fil de ses incursions, jusqu’à comprendre qu’elle seule peut les sauver des griffes rouges de la reine, parce qu’elle est la seule à ne pas perdre la mémoire, à ne pas devenir folle. Mais dans ce monde sens dessus dessous, sans jours et sans nuits, sans souvenirs, Mais dans ce monde sens dessus dessous, sans jours et sans nuits, peut-elle échapper à la maladie en S ?