Breaking Bad, le culte de l'anti-héros

« Breaking Bad » s'est achevée en apothéose il y a quelques mois sur la chaine américaine AMC après 5 saisons intenses (les épisodes sont actuellement diffusés sur Arte et sur OCS City depuis le 14 décembre 2013). Pour la majorité des téléspectateurs, elle figure au panthéon des meilleures séries du monde. Oui, du MONDE !

Ecrite, imaginée et réalisée par Vince Gilligan, qui a signé en tant que scénariste certains des meilleurs épisodes de « X-Files », la série reprend ces mêmes ficelles : l’humour noir, le décalage et un goût prononcé pour la violence graphique.

« Breaking Bad : le culte de l’anti-héros » propose de prolonger le plaisir et de s’intéresser à l’ingrédient clé qui a fait le succès de la série : l’anti-héros. Walt White est en effet l’anti-héros par excellence – un homme timide qui n’ose pas s’imposer et dont le meilleur ami a fait fortune tandis que lui est resté un simple professeur de physique-chimie. Un looser en somme, qui apprend, en plus, qu’il est atteint d’un cancer du poumon et qu'il va mourir.

Il va alors transgresser tous les codes et les valeurs en devenant fabricant et trafiquant de drogue. C’est la première fois dans une série que l'on va suivre jour après jour la noirceur naissante, puis la descente aux enfers d'un personnage qui embrasse son destin, aussi sombre soit-il…

Enquête, analyse et éclairage sur cette série hors du commun par Charlotte Papet et Amélie Brillet, les journalistes du site « Series Addict », spécialistes des séries TV américaines.