Aux jeunesses

«Les saisons passent et les thématiques changent. Tel est le cycle annuel qui apparaît en tout temps aux yeux des regardants. Les quatre périodes d’une année possèdent des attributs matériels et immatériels. La tristesse hivernale se borne à être différente de la mélancolie de l’automne. Ces quatre pôles ont une valeur infinie pour l’homme. Or, pour un premier recueil poétique, rien n’est plus exquis que d’essayer de cadrer ses écrits. Et c’est dans l’ordre logique des choses simples, que les remous de la jeunesse sont analogues aux changements du monde qui nous entoure.


Outre l’évolution de la civilisation humaine qui s’opère de manière éparse et constante, c’est cette stabilité dans les mues de la Nature qui influencent de nombreuses premières impressions écrites. À chacun son regard sur la poésie, à chacun son approche se devant d’être respectée. Pour une vision personnelle du poème, je dirais qu’il est l’équilibre tangent entre l’harmonie du mot choisi et sa valeur.

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Stefan Dahlqvist est né le 12



juillet 1993 à Genève, où il réside toujours. Selon les coutumes, il a découvert les lectures durant son enfance et fut attiré quelques années plus tard par les écrits surréalistes. Grand admirateur de la poésie éluardienne, c’est avec engouement qu’il découvre jour après jour les joies de l’écriture poétique et philosophique, tout genre confondu. C’est ainsi que paraît à l’aube de ses 20 ans, ce premier recueil de poèmes.