La transmission des traces mémorielles pour participer à la reconnaissance d'une réalité historique : Le Genocide Armenien
Descrição da editora
Dans le cadre du centenaire du génocide arménien nous avons voulu participer à la transmission des traces mémorielles pour participer à la reconnaissance d'une réalité historique : «Le génocide arménien».
L'objectif du projet est d'exploiter les outils de communication et d'information (téléphones portables, tablettes numériques,…) auxquels les jeunes sont en permanence «connectés» pour aborder la thématique du génocide arménien et collecter des traces mémorielles auprès des descendants des rescapés du génocide.
Nous avons apporté nos propres regards pour amener le lecteur à aborder les témoignages et à s'interroger sur l'importance de l'utilisation du terme «génocide» et de sa reconnaissance.
Nous avons été attentifs ou sensibilisés aux dérives dans les discours ou dans les faits d'aujourd'hui. Par exemple, s'interroger sur les récents évènements survenus en Belgique autour de la reconnaissance du génocide, et sur les raisons qui motivent les négationnismes.
Dans un premier temps, nous avons rencontré des experts, comme Maitre Jakhian, président des arméniens de Belgique, Madame Ina van Looy, directrice du centre d'éducation à la citoyenneté : «La haine, je dis non», nous avons lu, vu des films, des expositions, assisté à un concert.
Ensuite, mais surtout, nous avons interrogé des descendants de rescapés comme Mheer Ghleyan. Ils nous ont tous fait part du même souhait : La reconnaissance du génocide par égard à la souffrance de leurs ancêtres. Et nous avons également échangé via les réseaux sociaux avec des jeunes étudiants stambouliotes.
À l'heure de la montée des nationalismes et des extrêmes, ne faut il pas souhaiter qu’un dialogue soit enfin possible ?
Les élèves de 6C du collège Saint-Benoît Saint-Servais.