Le Crime de l'omnibus (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
(Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
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Publisher Description
Le Crime de l'omnibus (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée) * Inclus une courte biographie de Fortuné du Boisgobey
Descriptif : Une femme décède mystérieusement dans un omnibus, sans qu'aucun passager ne le remarque. Paul Freneuse, artiste-peintre en vogue et témoin de la scène, entame une enquête informelle, avec un de ses amis... Fortuné Du Boisgobey, contemporain d'Émile Gaboriau, est un des précurseurs du roman policier. Au delà d'une intrigue assez classique, bien que novatrice pour l'époque, Du Boisgobey nous emmène, à travers les pérégrinations de nos 2 héros, dans un Paris délicieusement vieillot, où les omnibus étaient encore tractés par des chevaux et où naissait déjà la nostalgie des vieux quartiers... Ce voyage dans le temps est un agrément de ce livre, en sus de l'intrigue policière.
Extrait : Le cadavre ne portait aucune blessure apparente, et, pendant le voyage, il ne s’était rien passé qui permît de supposer que la malheureuse enfant eût été frappée. « Décidément, j’ai trop d’imagination, se dit-il en sortant pour obéir à la sage injonction du gardien de la paix. Je vois du mystère dans une histoire comme il en arrive tous les jours. Cette petite avait une maladie de cœur…, un anévrisme qui s’est rompu, et elle a été foudroyée. C’est dommage, car elle était admirablement belle ; mais je n’y puis rien, et je serais bien bon de perdre mon temps à ouvrir une enquête sur un simple fait divers. J’ai mon tableau à finir pour le Salon. C’est déjà beaucoup trop que je me sois mis dans le cas d’être interrogé par un commissaire de police auquel je n’aurai rien de sérieux à dire, et qui très probablement se moquera de mes idées baroques, si je m’avise de lui parler de la possibilité d’un assassinat… commis par qui, bon Dieu ?… par cette charitable dame que j’ai remplacée au coin de la rue de Laval… et comment ?… sans doute en soufflant sur sa jeune voisine… c’est absurde… la vie ne s’éteint pas comme une bougie. »