A Comparison of Business Income Trust Governance and Corporate Governance: Is There a Need for Legislation Or Further Regulation?(Canada‪)‬

This paper compares corporate governance to the governance of business income trusts, highlighting corporate governance features that may be lacking in business income trust governance. One observation drawn from this comparison is that declarations of trust for income trusts largely replicate provisions of corporate statutes such as the Canada Business Corporations Act ("CBCA"). There are, however, features of the CBCA that are not replicated. These include shareholder proposals, the appraisal remedy, the derivative action, and the oppression remedy. The avoidance of these rights and remedies may be to the disadvantage of investors. This disadvantage could be addressed either by statute or through securities regulatory or stock exchange requirements. If legislation simply replicates corporate governance in an income trust structure, however, the only remaining difference would be tax treatment. A difference in tax treatment for two otherwise essentially identical forms of organization would be hard to justify in terms of tax policy, particularly in light of the underlying tax principle of neutrality. Cet article etablit une comparaison entre la gouvernance d'entreprise et la gouvernance des fiducies de revenus d'affaire en mettant en valeur certaines caracteristiques propres a la gouvernance d'entreprise qui ne font pas partie de la gouvernance des fiducies de revenus d'affaire. A partir de cette comparaison, l'auteur observe que les declarations de fiducie dans les fiducies de revenu reprennent en grande partie les dispositions de la Loi canadienne sur les societes par actions, a l'exception cependant de certaines caracteristiques de cette loi comprenant les propositions d'actionnaires, la demande d'evaluation judiciaire, l'action indirecte et le recours en cas d'abus de droit. L'absence de ces droits ainsi que de ces recours peut constituer un desavantage pour les investisseurs. Il serait toutefois possible de remedier a ce desavantage par l'adoption d'une loi, par la reglementation du marche des valeurs mobilieres ou encore par la mise en place de formalites visant a reglementer les transactions sur le marche boursier. Si une loi reproduisant simplement la gouvernance d'entreprise etait introduite dans une structure de fiducie de revenu, l'unique difference qui demeurerait entre les deux modeles se trouverait au niveau du traitement fiscal. Une difference au niveau du traitement fiscal pour deux structures organisationnelles qui sont pour le reste en tous points identiques s'avererait difficile a justifier, surtout en ayant a l'esprit le principe de neutralite sous-jacent en matiere de fiscalite.