Zoosystémie

Ce document rassemble une quarantaine de textes durant une quarantaine d’années.

Leurs choix, leurs orientations théoriques, critiques, obsédantes ou déviantes, proposent des pistes d’explorations diversifiées et évolutives, des rencontres de biomes insolites, habités par des peuplements d’organismes hypozoologiques et épistémologiquement modifiés. 

Cela résulte d’un long travail de recherches obstinées et obsédantes,  entrepris dès les années 1973/1974, donc une quarantaine d’années. 


Et qui se poursuivent toujours et encore…

Et qui se concrétisent par des parutions, des conférences, des leçons, des installations hypozoologiques É dans le temps, traitant parfois de domaines voisins, voire de mêmes thèmes, etc.

Ces textes s’échelonnent sur un laps de temps important. 

Le lecteur attentif repèrera, je l’espère, un certain nombre de répétitions. 

Il pourra être indisposé ou agacé.

Mais pour le Zoosystémicien, ces répétitions témoignent, au contraire, d’une persévérance têtue et évolutive. 

Il est possible, en effet, de considérer  toute redondance intuitive comme facteur d’évolution d’un vivant acharné à explorer un milieu sémantiquement riche. 

Les répétitions entraînent des intuitions, des décalages, des analyses et des errances prospectives obstinées, progressistes et décalées.


La répétition semble pour certain un obstacle alors qu’elle est plutôt un "moteur-obstacle". Elle oblige à élaborer des stratégies de l’ignorance, en permettant des explorations par des méthodes parfois scabreuses. 

Elles soulignent les difficultés du théorique têtu, bloqué dans les avancées problématiques "du toujours recommencé", dans l’identique de la méthode, en écartant toute instabilité épistémologique dans ses projections.

La plus grande partie du monde animal pratique un "foraging" vital et opiniâtre, tout comme les êtres humains d’ailleurs, sans trop le savoir. 


À travers ses interventions, le Zoosystémicien a pu se rendre compte qu’il était maintenant compris et suivi par un public qui s’élargit progressivement.


Ce document entend donc informer plus amplement, afin de témoigner du développement permanent des activités de recherches qui se trouvent à l’origine du rayonnement actuel de l’ISRP. 

Il collecte des conférences, des cours, des monographies, aussi bien que des vidéos, des modélisations morphogéniques et comportementales, des dessins, des schémas didactiques. 

Il présente aussi les outils de taxonomies spécifiques, qui permettent la classification d’une hypozoologie peuplée d’Upokrinomènes. 


Le Zoosystémicien a décidé de présenter ces documents écrits  dans leur état initial "brut".

Ce qui provoque, obligatoirement, des recoupements, des répétitions, des décalages, voire des contradictions…

Le lecteur attentif en repèrera sûrement un assez grand nombre. 


Cependant, le choix du Zoosystémicien se justifie.  

Il préfère inscrire cette "somme" de travail dans la "persévérance" originelle du vécu, touffu et têtu d’un vivant, en l’occurrence lui-même. En refusant une dimension chronologique lissée et corrigée. 

Cela correspond bien plus aux approches épistémologiques qui fondent sa recherche.

Surtout lorsqu’il affirme vouloir "maintenir le vivant dans le désordre écrit de son espace".