Boom, Bust, Boom
Petite histoire du cuivre, le métal qui gouverne le monde
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- 149,00 kr
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Udgiverens beskrivelse
Focus sur un métal que l'on connaît trop peu.
Après être passé près de la mort en cultivant son potager, Bill Carter a voulu comprendre les tenants et aboutissants du métal responsable de l’empoisonnement des sols de son jardin, situé à Bisbee, une ancienne ville minière. Il se lance alors dans une investigation au long cours sur le cuivre, ses propriétés, son rôle dans l’évolution des civilisations, les conséquences environnementales, sociales et financières de son exploitation, et surtout de son omniprésence dans notre vie quotidienne.
Car en effet, sans cuivre, pas d’électricité, de téléphonie, d’internet… ni même d’alternative aux énergies fossiles !
De l’ancienne Égypte jusqu’à l’Arizona d’hier ou l’Alaska d’aujourd’hui, Bill Carter découvre comment l’extraction et l’exploitation du cuivre ont façonné nos sociétés. D’assemblées générales d’actionnaires à Londres jusqu’aux montagnes d’Indonésie, Bill Carter remonte le fil d’une bobine qui enserre le monde dans des liens étroits. En chemin, il fait témoigner un prospecteur aux faux airs de chercheur d’or, un chef de réserve indienne tiraillé par des conflits d’intérêt, des mineurs de père en fils, des communautés de pêcheurs du grand Nord inquiets pour leur survie, des patrons de multinationales rarement loquaces ou des traders cachés derrière leurs écrans.
Il livre ainsi une analyse passionnante sur ce métal qui est partout autour de nous et dont pourtant nous ignorons presque tout, à commencer par les dangers imminents et les dommages irréversibles que son exploitation peut causer à la planète.
Boom, Bust, Boom est une enquête fascinante sur un métal dont nous dépendons tous : le cuivre.
EXTRAIT
Nous vivons à Bisbee en Arizona, dans un petit hameau niché dans les Mule Moutains, à 1 600 mètres d’altitude. Bisbee, ville minière désaffectée, se situe à 13 kilomètres de la frontière mexicaine à vol d’oiseau. La mine de cuivre, fermée depuis plus de trente ans, a laissé des traces de sa période d’activité. Ses puits grêlent le flanc des collines et les écoulements d’acide sulfurique colorent les falaises d’un orange foncé. Des chevalements gigantesques ponctuent l’horizon et rappellent les ascenseurs, chacun grand comme une maison, qui emportaient les hommes 300 mètres sous terre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Boom, Bust, Boom est le meilleur type de journalisme qui soit : magnifiquement écrit, riche en détails et incontestable… C’est un superbe livre. - Sebastian Junger
Souvent, nous croyons connaître le monde, et soudain nous lisons un livre qui nous révèle que ce n’est pas le cas. Carter est un homme aguerri, qui confond l’industrie du cuivre et les graves dangers auxquels elle nous expose par négligence. Une lecture nécessaire. - Jim Harrison
Boom, Bust, Boom est un exposé fascinant sur l’abondance et la dévastation que représente le cuivre – un des éléments les plus omniprésents dans le monde moderne. - Joel Reynolds, Huffington Post
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bill Carter est l’auteur de plusieurs récits, dont Les Ailes de Sarajevo (éditions Intervalles, 2008) où la dimension documentaire est toujours prégnante. Enquêteur acharné, tentant toujours de voir l’humain derrière les chiffres et les statistiques, il bâtit une œuvre où dominent les questions humanitaires et environnementales. Il enseigne actuellement l’art du documentaire dans une université d’Arizona.
Boom, Bust, Boom a remporté le prix Arizona/New Mexico Book Award de l’essai en 2013.
PUBLISHERS WEEKLY
After becoming violently ill from eating his own garden vegetables, journalist Bill Carter (Red Summer) was shocked to discover that his yard was laced with heavy metals. High levels of lead and toxic amounts of arsenic were present in Carter's soil courtesy of the copper mines that once operated in and around his town of Bisbee, Arizona. It turns out that modern civilization is entirely dependent on this mineral, which can be found in everything from cell phones, cars, stoves, to even fabrics. Therein lay Carter's problem: it's something we can't live without, yet something nobody wants to live near. Carter struggles with this Gordian knot, talking to scrap metal dealers that pay top dollar for salvaged and often stolen copper, those who live and work in the mining towns, and the oligarchs who run the companies. The book becomes something of a circular discussion as Carter hears the same platitudes of environmental and fiscal responsibility bandied about by one mining company after another, only to find the opposite in many cases, but it makes for fascinating reading about an industry and a mineral most of us take for granted.