Les Amants du Rhône

Dans Arles, où sont les Alyscamps
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd ;

Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes.

Une femme qui erre dans une ville chaude, un inconnu qui l’aborde et Van Gogh en torero sont les protagonistes d’un récit où le soleil frappe vraiment trop fort, où les esprits s’échauffent en dansant et où la vie basculera parce qu’il ne peut en être autrement.

Après la France, les États-Unis, l’Angleterre et les Pays-Bas, Edith Soonckindt vit à Bruxelles où elle a traduit Le Chardonneret, Pulitzer 2014, écrit (une petite dizaine d’ouvrages), reçu le Prix RFI de la nouvelle 1991 et le Prix SGDL du premier roman 2002. Elle aime Duras, Modiano, et Murakami aussi, le chocolat noir et les jours de pluie.