Vent d'Est sur la collégiale

Un récit efficace… À lire d’une traite.

« Ce qu’il sentait, Le Chien, c’était cette indéfinissable odeur du Mal que seules les espèces primitives sont capables d’identifier. Et cette odeur avait aussi un visage… une berline allemande noire qui avançait à une très très faible vitesse […]. » Vingt ans qu’Alexis Arkhipov attend ce moment. Ce 28 septembre 2013, le capitaine Arkhipov, de la gendarmerie de Saint-Léonard, dispose de quelques heures seulement pour déjouer le piège dans lequel est tombée la sage Clarisse. Une jeune lycéenne sans histoires, plutôt jolie, qui ne revient pas de son footing. Des Russes qui ne sont pas là pour visiter la collégiale. Des ados qui errent sur Facebook... Ça va chauffer sur les trottoirs de Saint-Léo. Et, quand le destin s’en mêle, tout peut aller très vite. Alors que le temps est compté… quelques heures ! Un récit efficace… À lire d’une traite.

Suivez les investigations d'Alexis Arkhipov, capitaine de la gendarmerie, et sa tentative de sauver Clarisse, une jeune lycéenne sans histoire !

EXTRAIT

Le sac pivota à cent-quatre-vingts degrés vomissant un contenu plutôt hétéroclite qui, éparpillé sur le parquet bleu de la cuisine, arracha au père, des premières larmes. Les petites culottes de Clarisse livrées au regard de tous ! Et ce n’était sans doute rien par rapport à ce qu’il pouvait imaginer… Aubin, Maud, Chloë et Manon devaient être en train de songer à la même chose. Car ils détournèrent tous leur regard du sol bleu. Tous, sauf Mr O’Connor qui ramassa une petite culotte à fleurs particulièrement sexy et l’examina sous toutes les coutures.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Laurence Jardy est née à Aubusson le 12 décembre 1966. Son attirance pour les livres a commencé très tôt. Les personnages de roman l’ont toujours aidée à étoffer une réalité qu’elle juge trop terne. Elle admire l’écrivain japonais Haruki Murakami. Comme lui, elle pense qu’il existe quelque part des territoires encore vierges si on parvient à poser un regard autre sur ce qui nous entoure. Elle enseigne le français à des collégiens depuis une vingtaine d’années et ne se lasse pas de ces heures de cours qu’elle considère comme de vivifiantes conversations. Elle vit à Saint-Léonard-de-Noblat.