Adrienne Mesurat
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- 7,49 €
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Description de l’éditeur
Une jeune fille ivre de liberté tue son père en le poussant dans l'escalier, puis, débarrassée de sa famille, se retrouve devant un autre mur, celui d'un amour impossible, et en devient folle.
Le roman s'ouvre avec la force d'un torrent freudien: debout, les mains derrière le dos, Adrienne regarde le cimetière, c'est-à-dire la collection d'ancêtres qui la jugent sur le mur du salon. Eux aussi ont dû, un moment ou l'autre de leur jeunesse, avoir eu envie d'autre chose, suivre un saltimbanque, partir au hasard, changer de Je pour oublier leur état civil. Adrienne est la somme de ces envies avortées.
Elle passera à travers sa vie comme à travers une vitre. C'est une soeur de l'Idiot; Dostoïevski l'eût aimée et plainte. L'innocence lui colle à la peau, après son crime comme après ses aveux d'amoureuse. C'est une sourde-muette dans une ville d'aveugles. Et sa jeunesse ne fait qu'aggraver ce sentiment que jamais elle ne pourra franchir les murs que la société dresse autour de nous, convenances, préjugés ou simplement indifférence.
PUBLISHERS WEEKLY
Ah, to be young, beautiful, wealthy and living in the French countryside . . . take it from Adrienne, it's hell. In this reissue of Green's 1926 novel (winner of the Femina Prize and a BOMC selection that year), his heroine has spent all of her life in the Villa des Charmes, a neurasthenic household dominated by her father, a wildly suspicious old man whose only concern is the sanctity of his daily routine, and her bitter older sister, who nurses both a chronic illness and a closely held secret. In Adrienne's oppressed and isolated life, the summer tenant of a neighboring villa becomes the unwholesome focus of the girl's need for friendship, and a passing glance from a middle-aged doctor develops into a romantic obsession with murderous consequences. As he notes in a revealing new preface to this edition, Green was only 26 when he wrote the book, and some of his descriptions are themselves rather callow--the ``sturdy stock'' from which Adrienne springs seems made up largely of stubborn brows and vacant eyes. On the other hand, the unremitting detailing of the Villa's stultifying routine is very effective--so much so that when Adrienne helps remove both sister and father (she to a hospital, he to his death), the depiction of her obsessive guilt over these pathological acts pales by comparison.
Avis d’utilisateurs
Adrienne
Un grand roman. Prenant.