Amours fragiles
Description de l’éditeur
Un soir, en sortant de son cercle, où il avait dîné, le marquis de Miraval
trouva chez lui une lettre de sa nièce, Mme de Penneville, qui lui écrivait
de Vichy :
«Mon cher oncle, les eaux m'ont fait du bien ; j'avais tout lieu
jusqu'aujourd'hui d'être satisfaite de ma cure ; mais le bon effet que j'en
attendais sera compromis, je le crains, par une fâcheuse nouvelle que je
reçois à l'instant et qui me cause plus de trouble, plus de tracas que je ne
puis vous le dire. Les médecins déclarent que le premier devoir des
personnes qui souffrent d'une hépatite chronique est de ne point se faire de
soucis ; je ne m'en fais pas, mais on m'en donne.
Je me ronge l'esprit en pensant à une certaine Mme Corneuil, c'est bien
ainsi qu'on la nomme. Je n'avais jamais entendu parler de cette femme, et
je la déteste sans la connaître. Vous avez toujours été fort curieux et fort
répandu. Mon cher oncle, je suis sûre que vous êtes au fait ; apprenez-moi
bien vite qui est Mme Corneuil. Cela m'importe beaucoup ; je vous
expliquerai pourquoi.»
Avis d’utilisateurs
Merveille
Il est très bien ce livre