Art de vivre : Le manuel de la discipline, de la persistance, de la joie de vivre et du détachement

En 2000 ans d’histoire, l’être humain a toujours été en proie aux mêmes soucis et aux mêmes remous de la vie. Il a toujours cherché à se changer, à s’améliorer, et à se transformer.


Et en 2000 ans d’expérimentation dans ce vaste laboratoire qu’est le vécu humain, certaines philosophies de vie sont tombées en désuétude car elles étaient enveloppé par un brouillard idéologique qui les a affaiblis et les a rendus facilement ébranlables par le passage du temps. D’autres philosophies de vie antiques, comme le stoïcisme ou l’épicurisme, ont survécu aux vagues successives des siècles passés .


Ces philosophies demeurent valables encore aujourd’hui, car elles sont pratiques et pragmatiques. Elles sont basées sur des aspects fixes et figés du caractère humain qui n’a pas évolué depuis l’ère des grandes guerres hellénistiques décrites dans l’Ilyade.


Ce que je vous propose dans cet article, c’est de boire de cette fontaine antique, de profiter de cette expérience millénaire de l’homme, inscrite depuis le commencement des temps dans ses gènes, refaisant surface de temps à autre, mais limitée à un public de lecteurs flâneurs, alors qu’il s’agit de connaissances immémoriales, fruit d’un travail humain sans cesse recommencé, discuté, corrigé. Michelet disait de l’antiquité qu’elle contenait les connaissances à l’état de concentration, à l’état d’élixir.


Ces philosophies de vie s’articulent autour d’une exhortation quotidienne d’un ensemble d’exercices spirituels. Ces exercices de l’esprit, je vous en propose dans cet article quatre. Certains subsistent depuis le commencement des temps : Sénèque, Goethe, Pascal, et Rousseau en avaient fait l’éloge dans leurs ouvrages. D’autres sont dictés par les nécessités du monde moderne. Car encore une fois, philosopher n’a jamais signifier un affranchissement de la vie et une réclusion dans une haute tour pour réfléchir sur l’advient de l’éternel et la bizarrerie de la providence.