Boss Interdit
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Description de l’éditeur
Aucun homme ne lui résistait. Jusqu'à lui.
Naomi Castel, riche héritière, mène une vie de rêve. Elle s'épanouit à travers sa carte bancaire sans plafond, les fêtes et les hommes qu'elle collectionne au même rythme que ses sacs de luxe.
Jusqu'à ce que son père décide d'y mettre un terme en la confrontant à la vraie vie. Elle a le choix : soit elle reprend ses études et obtient une excellente évaluation de stage ; soit il lui coupe les vivres.
De son côté, Antoine Crawford, père célibataire convoité à New York, accepte de rendre service à un ami et accueille la sulfureuse Naomi dans son entreprise. Mais il va rapidement le regretter.
Il est beau, charismatique et aussi sexy qu'inaccessible. L'attirance est immédiate et il représente un défi de taille, aussi bien en amour qu'en affaires, que Naomi va tenter, tant bien que mal, de relever.
Entre désir, haine et passion, l'amour trouvera-t-il sa place ?
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Depuis la porte de mon bureau, laissée délibérément ouverte, je l'aperçois courir, provoquant un bruit insupportable avec ses talons aiguilles qui claquent le béton. Tout l'étage se retourne sur son passage, la bouche grande ouverte. Je me rembrunis, incapable de détourner mon attention de sa silhouette. Son chignon strict est en ruines, ses joues sont roses et sa tenue, inappropriée pour venir bosser.
Bon sang, rappelez-moi, pourquoi j'ai offert ce stage à cette fille ?
- Bonjour ! s'écrie-t-elle en déboulant dans mon bureau sans frapper.
Mes yeux la reluquent, ahuris. Perchée sur douze centimètres, sa robe chemise de couleur blanche est vraiment trop courte. Le décolleté, lui, est plutôt discret mais suffisamment éloquent pour que je sois tenté de le lorgner plus longtemps que la bienséance ne le permet. Elle est carrément bandante, et ça risque de distraire mes employés - moi y compris.
- Waouh, désolée, c'était la course ! J'ai loupé ma première alarme et ma coloc ne m'a pas réveillée...
Elle marque une pause pour reprendre sa respiration
- Qu'est-ce qu'il fait chaud, la clim doit être tombée en pann...
- Mademoiselle Castel, faites demi-tour et recommencez, aboyé-je, la coupant dans son monologue.
Ses yeux bleus fascinants plongent dans les miens, perdus.
- Pardon ?
- Je ne vous ai pas entendue frapper avant d'entrer, fais-je en désignant mon oreille de l'index.
- La porte était ouverte, j'ai supposé...
Savourant coupablement la colère et la honte colorer ses pommettes, je la coupe derechef :
- Ne supposez plus, dans ce cas, il est clair que ça ne vous réussit pas.