De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations
Description de l’éditeur
En 1796, Mme de Staël publie un ouvrage très ambitieux, De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, auquel elle travaille depuis des années. Dans son introduction, elle résume sa pensée sur le bonheur des nations lié à la liberté et au bon gouvernement, idée qu’elle développera dans d’autres livres. Elle fait la revue pessimiste des passions bonnes et mauvaises et des malheurs qu’elles engendrent. Commencé en 1792 quand la Révolution change de sens, ce livre pessimiste et mélancolique est issu d’une expérience singulièrement vaste pour une jeune femme à peine âgée de trente ans, mais qui a déjà beaucoup observé, beaucoup souffert et beaucoup réfléchi. Son intérêt ne réside pas seulement dans le traité de morale dont il prend la forme, mais dans ses résonances politiques et autobiographiques.