Histoire de France: Tirée de Ducoudray Histoire de France: Tirée de Ducoudray

Histoire de France: Tirée de Ducoudray

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Description de l’éditeur

De la plus haute cime des monts d'Auvergne, au centre de la France, on verrait, si l'œil était assez perçant, comme limites de notre pays, au midi la chaîne des Pyrénées qui se dresse entre lui et l'Espagne; une vaste nappe d'eau, la Méditerranée qui peut nous conduire en Afrique et en Orient; les Alpes, les plus hautes montagnes de l'Europe, notre barrière contre l'Italie. A l'est, les Alpes prolongeraient leurs sommets couverts de neige jusqu'à une autre muraille, le Jura qui nous sépare de la Suisse; le large fleuve du Rhin laisserait, au delà de ses rives, distinguer l'Allemagne; c'est lui qui autrefois nous servait de limite dans tout son cours et protégeait notre pays au nord aussi bien qu'à l'est. A l'ouest, au delà du bras de mer qu'on appelle la Manche, on apercevrait, à demi-cachée dans la brume, une grande île, l'Angleterre; enfin, le soleil couchant offrirait un spectacle magnifique en éteignant ses dernières clartés dans l'océan Atlantique. A nos pieds nous verrions de larges fleuves quelquefois terribles, de nombreuses et belles rivières dont quelques-unes sont paresseuses; un pays âpre et montueux au centre et au midi, uni vers le nord, mais partout fertile, ni trop humide ni trop aride, assez bien fermé pour la défense, néanmoins ouvert au commerce et, à l'intérieur, plus ouvert encore aux échanges mutuels entre les habitants de chaque région.

La France, dans les temps anciens, s'appelait la Gaule. Elle ne présentait qu'une suite de vastes forêts, entremêlées de marécages. Les chênes, les hêtres, les érables, les bouleaux remplissaient les vallées et couronnaient les montagnes. Ces arbres formaient une voûte de feuillage que pouvaient à peine percer les rayons du soleil.

Dans ces bois presque continus abondaient les loups, les ours, les sangliers et des troupeaux de porcs aussi dangereux que les sangliers. L'aurochs, taureau sauvage, aux cornes longues et terribles, et dont l'espèce a presque disparu de l'Europe, était le plus fort de ces animaux et le roi des forêts de la Gaule.

Toujours en lutte contre les bêtes féroces, les peuples primitifs savaient les pousser dans certaines parties des bois et les faire tomber dans des filets tendus aux arbres ou dans des fosses cachées sous le feuillage. Là, à coups de flèches et de piques, ils les tuaient plus aisément. Souvent aussi ils les attaquaient en face. Dans leurs villages, de nombreuses têtes de loups et d'aurochs suspendues aux portes des cabanes indiquaient la demeure des plus intrépides chasseurs. Ils avaient pour armes défensives des boucliers aussi hauts qu'un homme, et que chacun ornait à sa manière: quelques-uns y faisaient graver des figures d'airain en bosse et travaillées avec beaucoup d'art. Leurs casques d'airain avaient de grandes saillies et donnaient à ceux qui les portaient un aspect tout fantastique. A ces casques étaient fixées des cornes, des figures d'oiseaux ou de quadrupèdes. Ils avaient des trompettes barbares, d'une construction particulière, qui rendaient un son rauque et approprié au tumulte guerrier. Les uns portaient des cuirasses de mailles de fer, les autres combattaient nus; au lieu d'épées, ils avaient des espadons suspendus à leur flanc droit par des chaînes de fer ou d'airain.

GENRE
Histoire
SORTIE
2019
22 septembre
LANGUE
FR
Français
LONGUEUR
222
Pages
ÉDITIONS
Library of Alexandria
TAILLE
673,5
Ko

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