La Rage
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- 9,99 €
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Description de l’éditeur
Poussé à bout, même un homme juste est capable du pire...
Le procureur Teodore Szacki n'est pas au mieux de sa forme depuis qu'il a quitté Varsovie. Il se sent en perpétuel décalage, tant dans sa vie de couple que dans ses relations avec sa fille adolescente. Est-ce pour cela qu'un jour, il ne prend pas l'exacte mesure d'une plainte pour violences conjugales ? Avec des conséquences effroyables pour l'épouse battue...
Ou bien est-il perturbé par une étrange enquête pour meurtre dont il a hérité –; portant sur un squelette dont les os appartiendraient à plusieurs victimes... ?
Teodore Szacki va vite se rendre compte que les deux affaires pourraient être liées. La piste d'un insaisissable redresseur de torts se dessine ; quelqu'un oeuvre dans l'ombre, visiblement déterminé à rendre la justice pour pallier l'incurie des services de police.
En septembre 2016,
La Rage
a obtenu le prix Transfuge du meilleur polar étranger.
Avis d’utilisateurs
posseux gris morose et froid
Que de découvertes avec ce polar polonais, d'abord le pays : son histoire, ses coutumes, ses expressions, sa météo... puis un métier celui de procureur qui est totalement ignoré dans la plupart des romans policiers et qui n'est pas forcément montré ici sous son meilleur jour !
"Une centaine de bonnes raisons de ne pas être procureur : la bureaucratie et ses statistiques débiles, en passant pas des experts assermentés incompétents et des policiers rétifs, jusqu'au poids psychologiques que fait peser le contact avec le mal ou le mépris social qu'ils rencontrent à chaque moment de sa vie."
"les procureurs étaient les chefs qui, depuis la découverte du cadavre jusqu'à la libération du coupable à l fin de son incarcération, en passant par le procès au tribunal, contrôlaient le cours des évènements."
Ce polar traite de la violence faite aux femmes par différentes affaires qui se recoupent. Le procureur Teodore Szacki n'y est pas très sensible et traite les plaintes un peu par dessus la jambe jusqu'à ce qu'il y soit confronté un peu plus personnellement. Et c'est là que l'affaire commence vraiment.
J'ai aimé l'ambiance de ce roman un peu glauque dans la ville de Olsztyn, dont l'auteur ne nous fait pas une promotion très engageante : l'impression que cette ville n'est qu'un boulevard dans lequel la circulation se fait au pas dans les embouteillages et sous une pluie verglaçante, une brume glaciale, du brouillard, de la bruine,voire de la neige.
Quelques scènes sont assez violentes mais malheureusement très réalistes. Le personnage de Teodore est peu sympathique même s'il est compétant, il est habité de cette rage qui a donné le titre du livre mais on ne comprend pas vraiment pourquoi.
Sa compagne allège un peu l'ambiance générale, sa fille est tout à fait crédible comme ado !