Leurs enfants après eux
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3,3 • 1,1 k notes
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- 9,99 €
Description de l’éditeur
Août 1992. Une vallée perdue quelque part à l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a 14 ans, et avec son cousin, ils s’emmerdent comme c’est pas permis. C’est là qu’ils décident de voler un canoë pour aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt, cette France de l’entre-deux, celle des villes moyennes et des zones pavillonnaires, où presque tout le monde vit et qu’on voudrait oublier.
L’AVIS D’APPLE BOOKS
Nicolas Mathieu nous avait déjà épatés avec Aux animaux la guerre, un thriller noir magistralement construit. Son nouveau roman dépeint avec réalisme l’âpre quotidien d’une bande d’ados dans l’Est de la France, territoires marqués par le chômage et la désindustrialisation. Ce récit des derniers jours de la classe ouvrière, dont l’auteur de 40 ans est lui-même issu, est un hommage nécessaire à la France périphérique. Un immense talent qui fait bien sûr penser à Zola. Et que le prestigieux jury Goncourt a eu mille fois raison de couronner.
Avis d’utilisateurs
Entre bien et tres bien
Une description formidable d’une France qu’on ne connait pas. Tres très bien écrit.
Un peu trop de tensions toutefois à mon goût et une fin un peu longue me font noter 4 plutôt que 5
Merveilleux
J’avais hésité à l’entamer lisant des commentaires pas forcément engageant. En fait, j’ai pris un grand plaisir à le lire et à découvrir tout le talent de l’auteur à camper si bien ses personnages. Je me suis délectée de cette écriture qui à la fois est poétique et crue. Ce livre ne peut pas plaire à tout le monde car il aborde la réalité de la vie et que peu de gens souhaitent s’y confronter… je ne le voulais pas non plus et pourtant je ne regrette aucunement aujourd’hui d’avoir trouvé un jour l’envie de le commencer. Je me suis tout simplement pris une claque littéraire!!!
Passionnant de nostalgie
Écriture vive. Chronique sociale Excitation adolescente. FRANCE profonde. Une tranche de vie qui rappelle la réalité de la vie