Purge
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Publisher Description
« Un vrai chef-d’oeuvre. Une merveille.
J’espère que tous les lecteurs du monde, les vrais, liront Purge. »
Nancy Huston
En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.
PUBLISHERS WEEKLY
Oksanen's uneven first novel to be translated into English follows one family through three generations during the Soviet occupation of the Baltics. In 1992, Aliide Truu finds a ragged and abused young woman collapsed near her rural Estonian home. The girl, Zara, is supposedly fleeing from her husband, and Aliide, an aged widow, whisks Zara inside and offers her shelter and sustenance. But when Zara shows Aliide an old picture of Aliide and her sister, Ingel, it becomes clear that Zara's choice in sanctuary wasn't coincidental. The contours of each of their lives are gradually revealed: Zara's path from being a poor Russian teenager to a fugitive sex worker (depictions of her working life are especially graphic and lean toward gratuitous) with a violent pimp on her trail; Aliide and Ingel navigating the beginning of the Soviet occupation as they settle into their adult lives in the 1940s, plagued by an oppressive regime and the tortuous demands of jealousy, deceit, and love. The translation has some rough spots, and the narrative can be heavier on history than humanity.
