Waiting for Globalization: An Empirical Study of the Mclachlin Court's Foreign Judicial Citations‪.‬

A burgeoning literature celebrates the emergence of a global community of judges and a resulting international cross-fertilization of jurisprudence, especially as it bears upon constitutionally entrenched rights. This paper explores the Supreme Court of Canada's citations to judicial authority since 2000, and in more general terms its citations patterns since 1949, to see whether and to what extent this supports the notion of a growing globalization of law. The paper argues that the notion of non-Canadian citation must be disaggregated into three component parts English, American, and everything else before it can usefully be examined, these three exhibiting quite different patterns; and it concludes that in none of them can the "expanding globalization" thesis be sustained. As well, it finds that the practice of the citation of non-Canadian authority is increasingly practiced by a single member of the Court, rather than being diffused across its entire membership. Finally, it looks at the kinds of cases that tend to include non-Canadian citations, and suggests that not only are we still waiting for globalization, but to the extent that we are focusing primarily on rights-based jurisprudence, we may also be looking in the wrong place. Une litterature abondante encense l'emergence d'une communaute mondiale de juges et d'un enrichissement mutuel international de la jurisprudence, surtout dans la mesure ou cela repose sur des droits enchasses dans la Constitution. Ce texte dresse l'inventaire des references que fait la Cour supreme du Canada la jurisprudence depuis l'an 2000, et de facon plus generale, ses schemas de references depuis 1949, pour voir si et dans quelle mesure ces constats etayent la these d'une mondialisation croissante du droit. Dans ce texte, l'auteur soutient qu'il faut subdiviser la notion de references non canadiennes en trois composantes geographiques, soit l'Angleterre, les Etats-Unis et le reste du monde, si on veut en faire un examen utile, car ces trois e1ements presentent des schemas bien distincts; il conclut qu'aucune de ces composantes ne permet d'etayer la these du phenomene d'une mondialisation en plein essor . I1 constate en outre que la pratique consistant a citer de plus en plus souvent des autorites non canadiennes est en realite le fait d'un seul membre de la Cour et non pas de l'ensemble des juges qui la composent. Enfin, l'auteur examine les types de causes qui renferment des references non canadiennes, et conclut que non seulement il ne s'agirait pas d'une tendance a la mondialisation, mais que dans la mesure ou l'on se concentre essentiellement sur la jurisprudence fondee sur des droits, nous ne regardons sans doute pas au bon endroit.