Plumes sèches à Beg-Meil

Quand les cadavres d'auteurs sont découverts à Beg-Meil, le lieutenant Paolini est dépêché sur place.

Alors que l’enquête du lieutenant Paoli sur la mort d’un cafetier piétine, le corps d’un auteur à succès qui vient de remporter le prix du Premier Salon du Livre de Beg-Meil, est découvert quelques jours plus tard au pied du sémaphore. Quelque temps plus tard, c’est celui d’un scénariste de bande dessinée qui gît sur une plage voisine. A qui doit-on cet échouage de “plumes” ? De rencontres d’éditeurs à celles d’auteurs, plus ou moins enclins à collaborer, c’est dans le monde du livre que Paoli va enquêter.

Plongez dans le second tome trépidant des enquêtes du lieutenant Paolini et suivez-le, cette fois, dans les mystères du milieu de l'édition.

EXTRAIT

Les lieutenants Paoli et Durand sortirent de voiture. Leurs pas crissèrent sur le gravillon étalé devant un bâtiment de couleur ocre aux baies vitrées peintes en vert foncé. Au-dessus de la porte, du même vert que les huisseries, s’étalait l’inscription « Éditions Lavoisier ». Les deux policiers entrèrent. Aussitôt apparut une jeune femme, brune, au teint mat, vêtue d’un tailleur rose fuchsia auquel elle avait assorti son rouge à lèvres.
— Bonjour Messieurs. Que puis-je pour vous ?
— Bonjour Mademoiselle. Nous sommes de la police et nous avons rendez-vous avec monsieur Lavoisier.
— Ah ! Oui… Un moment, je vais le prévenir.
Elle tourna les talons et disparut derrière une porte voisine de celle qu’elle avait passée pour les accueillir. En attendant Lavoisier, Paoli et Durand regardèrent autour d’eux. Sur l’un des murs étaient placardées des affiches de salons littéraires passés et à venir. Un autre, en face, supportait quelques étagères attribuées aux productions de la maison d’édition et une tablette chargée de catalogues.
Éric Durand s’approcha et parcourut les titres.
— Tu les as tous lus ? lui demanda Paoli.
— Non. Cet auteur-là, par exemple, fait partie de ceux que je ne lirai plus.
— Ah ! Pourquoi ?
Éric n’eut pas le temps de répondre, Clément Lavoisier arriva. Les présentations rapidement faites, l’éditeur les introduisit dans son bureau et leur désigna des sièges. Lui-même prit place en face d’eux et croisa les doigts sur son sous-main.
— Alors, qu’aviez-vous à me dire qui ne pouvait être fait par téléphone ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Annie LE COZ
Née : en 1957 à Quimper.
Profession : Technicienne de laboratoire, diplômée de l’IUT de Quimper en biologie médicale.
Lieu de résidence : Fouesnant.
Loisirs : Variés ; balades en bord de mer, natation, cinéma, lecture et écriture.
Signes particuliers : Quitte sa Bretagne une fois dans l’année, au printemps, pour des destinations françaises ou européennes. Plus attirée par une librairie ou une parfumerie que par une pâtisserie.