Mémoires d'un étranger sans pays

À ma Mère pour son don de vie, ses sacrifices et son amour inconditionnel.
La mort d’une Mère est le premier chagrin qu’on pleure sans elle.
Le Scaphandre du pouvoir représente le deuxième roman de la trilogie des «Mémoires», dont le premier - Mémoires d’un étranger sans pays : L’Exil - raconte l’histoire de mon enfance à Alexandrie et au Liban.
J’ai voulu écrire L’Exil pour rendre hommage à ma mère qui a réussi contre vents et marées, sans un mari ni le sou, à me donner la chance d’une vie meilleure. Dans la région du Moyen-Orient et à une époque où la femme était entièrement démunie, ma mère a surmonté tous les obstacles et survécu pour le bien-être de son fils unique.
Le Scaphandre du pouvoir raconte l’histoire de trois amis à la recherche d’une identité, d’un pays, d’une vie. C’est aussi l’histoire de mon pays d’origine, Le Liban, qui sombra pendant quinze ans dans une guerre civile absurde et meurtrière où les belligérants ont fait preuve d’une hostilité sans bornes. Le pouvoir religieux, politique et militaire ne doit pas engendrer le ressentiment et la violence. Il doit non seulement respecter la minorité, mais surtout protéger les plus faibles et les plus démunis. Les plus grandes victimes des actes de nettoyage ethnique et religieux sont souvent les civils, particulièrement les femmes et les enfants. La blessure qu’a laissée cette guerre est béante et prendra plusieurs générations avant de se cicatriser.
Rico, émigre au Canada avec sa mère monoparentale, échappant de justesse à la guerre civile. Adolescent, il tente de s’adapter à son nouvel environnement et à se forger un avenir dans son pays d’adoption. Réussira-t-il à vivre le grand rêve nord-Américain?
Johnny, jeune adolescent, grandit dans les entrailles de la guerre civile. Refusant de prendre les armes, il échappe in extremis à la conscription forcée. Enfant de la rue, il use de ruses et d’ingéniosité pour survivre. À bout de souffle, il prend le risque de fuir illégalement au Canada.
Rami, ami d’enfance de Rico, s’enflamme pour la cause de son pays et prend les armes pour combattre aux côtés de la milice chrétienne. Désenchanté par la tournure absurde que prend cette guerre fratricide, il abandonne la lutte armée. Échappant de justesse à la mort, il décide d’émigrer au Canada pour trouver une vie meilleure.