Stalingrad
Avec un avant-propos inédit de l'auteur
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- $199.00
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Descripción editorial
La bataille de Stalingrad, qui commença le 23 août 1942, fut sans doute le tournant psychologique de la Seconde Guerre mondiale. Parce que la grande ville industrielle sur la Volga portait son nom, et parce qu’une victoire allemande aurait loupé la Russie en deux, Staline décréta : « Pas un pas en arrière ! », et veilla à ce que le NKVD fasse respecter sa consigne à la lettre. S’ensuivirent quatre mois de guerre urbaine impitoyable qui se terminèrent par l’encerclement et la reddition de la 6e Armée de la Wehrmacht. Cette bataille et ses retombées coûtèrent la vie à 500 000 hommes de part et d’autre et firent le double de blessés, sans compter les victimes civiles, innombrables.
Stalingrad est le livre référence sur le sujet. Parfaitement documenté et enrichi des témoignages de nombreux survivants, il fait vivre au lecteur cette « mère de toutes les batailles » au plus près de l’action, du « Wolfschanze » de Hitler en Prusse-Orientale aux lignes de front, qui bougeaient sans arrêt et qu’on se disputait à la grenade, au lance-flammes et au corps à corps.
Stalingrad a été publié pour la première fois en français en 1999. Cette « édition des 20 ans » intègre nombre d’ajouts et de corrections apportés au texte par l’auteur au fil des années, ainsi qu’un avant-propos inédit, écrit spécialement pour la réédition française, fourmillant d’anecdotes et racontant notamment comment il put avoir accès à des archives russes inaccessibles avant la Perestroïka, et qui furent mises sous embargo par le Kremlin peu après la publication du livre.
PUBLISHERS WEEKLY
This gripping account of Germany's notorious campaign combines sophisticated use of previously published firsthand accounts in German and Russian along with newly available Soviet archival sources and caches of letters from the front. For Beevor (Paris After the Liberation, 1944-1949), the 1942 German offensive was a gamble that reflected Hitler's growing ascendancy over his military subordinates. The wide-open mobile operations that took the 6th Army into Stalingrad were nevertheless so successful that Soviet authorities insisted they could be explained only by treason. (Over 13,000 Soviet soldiers were formally executed during the battle for Stalingrad alone.) Combat in Stalingrad, however, deprived the Germans of their principal force multipliers of initiative and flexibility. The close-gripped fighting brought men to the limits of endurance, then kept them there. Beevor juxtaposes the grotesque with the mundane, demonstrating the routines that men on both sides developed to cope with an environment that brought them to the edge of madness. The end began when German army commander Friedrich von Paulus refused to prepare for the counterattack everyone knew was coming. An encircled 6th Army could neither be supplied by air nor fight its way out of the pocket unsupported. Fewer than 10,000 of Stalingrad's survivors ever saw Germany again. For the Soviet Union, the victory became a symbol not of a government, but of a people. The men and women who died in the city's rubble could have had worse epitaphs than this sympathetic treatment.