Rebellion Extinction

Par ces trois pièces indépendantes – deux duos ciselés ; une chorégraphie futuriste et sans dialogue – Vincent Cespedes a voulu dessiner une fresque sur la crise existentielle que nous traversons. Mêlant l’humour à la révolte, elles interrogent ce qui nous empêche d’avancer, et ce trop-plein de vie qui fait de nous des êtres bouleversants et vulnérables. Ce triptyque qui commence en France, dans un ascenseur bloqué un soir de canicule, où Billie et Fabio doivent se remonter le moral et ouvrir les yeux sur l’égoïsme élégant et absurde de leurs congénères (Rebellion Extinction). Nous voyageons ensuite à Rome, en pleine période de mondial de football, où Sofia initie la jeune Iole à la philosophie, retissant des liens d’avenir avec le passé (Leçon d’été, également traduit en italien). Enfin, nous partageons l’étrange quotidien d’un équipage à bord d’un vaisseau spatial en quête d’une nouvelle Terre, peuplé d’humains interconnectés, d’entités virtuelles, de robots et d’enfants (Superhabitable).