La vie absurde d'une chaussure

J’ai laissé mon imagination vaguer dans un monde fantasmagorique plein de contradictions, d’absurdités, d’où le titre: La vie absurde d’une chaussure.


L’acteur principal, Oscar, est tantôt au masculin tantôt au féminin tout dépendant du mot qui le précède. L’histoire que je raconte, plutôt que j’invente, est la vie d’une chaussure transposée en personnage d’une époque révolue mais également actuelle.


Oscar, né bottine molle au féminin devient en grandissant des fois, chaussure, des fois, soulier, passant du féminin au masculin à la convenance de l’écriture, de même que tous les personnages faisant partie du récit.


Pourquoi avoir choisi le soulier ou la chaussure comme thème? Parce qu’il ou elle rend des services à l’espèce humaine.

Il suit son maître, va là où on l’amène, ne dit jamais: moi je n’y vais pas, si tu veux vas-y tout seul! En somme un ami indispensable. 

Il protège son maître des imperfections du sol terrestre, de la boue, de la pluie, du chaud, du froid et parfois il sert à écraser volontairement ou par mégarde, les bestioles qui pourraient entraver son chemin. Il ne dit jamais, oh merde, je viens d’en piétiner une!


Il se plie à toutes les exigences. Il se métamorphose en basket de tennis, de golf, en lofer, en sandale, en babouche, en chaussure élégante de soirée mondaine, en botte équestre, en botte tout court, même en botte militaire que les soldats font claquer sur le pavé pour montrer leur virilité! Ces bottes innocentes qui sèment la terreur! 


L’histoire pour enfants de quatre ans, tout en gardant son côté enfantin devient avec le temps qui passe, une histoire pour adultes.