De la sirène à la licorne

« Un chat, le silence, une chaise près d’une fenêtre Une pendule qui rappelle sans cesse sa présence, Une pièce qui sent le pain grillé, le vieux savon, Une odeur d’ancien, de poussière collée depuis longtemps Qu’on se refuse à enlever. Une atmosphère rassurante qui nous dit qu’ici on a trouvé le bonheur : La vieillesse. Un manteau, lourd tricoté par le ciel, Un manteau blanc déposé maille par maille sur le sol Recouvrant la campagne et lui tenant chaud. Un manteau pesant et des fumées qui s’échappent des maisons Comme la vapeur s’échappe de la bouche : c’est l’hiver. »