Le Cynisme à la Renaissance :  D'Erasme à Montaigne ; suivi de "Les Espitres de Diogenes" (1546) Le Cynisme à la Renaissance :  D'Erasme à Montaigne ; suivi de "Les Espitres de Diogenes" (1546)

Le Cynisme à la Renaissance : D'Erasme à Montaigne ; suivi de "Les Espitres de Diogenes" (1546‪)‬

    • S/ 189.90
    • S/ 189.90

Descripción editorial

Quiconque considère la résurgence du cynisme à la Renaissance pénètre un domaine vaste, mais laissé en friche par les philosophes et délaissé des littéraires. Quelques exemples suffisent à en évaluer l’étendue : reconnaître Diogène dans le Christ et faire – subrepticement – du premier des Adages un adage diogénique ; s’assimiler à Diogène roulant son tonneau pour illustrer la fabrique du Tiers Livre ; attaquer saint Augustin pour son incapacité à comprendre l’impudeur des cyniques ; souhaiter comme idéal pour l’homme de n’être " serf de personne ". Voilà quatre positions où l’on aura reconnu Erasme, Rabelais, Montaigne ainsi que La Boétie et qui persuadent que si le cynisme est bien une philosophie de la Renaissance, il a aussi été un formidable moyen de penser et de parler à neuf. Alors que le bien-dire envahit l’espace public, le dire vrai des cyniques, incisif, est apte à façonner des formes littéraires inédites et à procurer de nouveaux moyens critiques. Contre ceux qui prémunissent la morale des discours bien-pensants, Diogène n’affirmait-il pas, crânement, que l’exercice de la vertu n’est pas pour les pisse-froid, qu’on peut être obscène et vertueux, violent et pédagogue, tout en restant " joyeux entre mille " ?

GÉNERO
No ficción
PUBLICADO
2005
1 de enero
IDIOMA
FR
Francés
EXTENSIÓN
288
Páginas
EDITORIAL
Librairie Droz
VENDEDOR
IMMATERIEL.FR
TAMAÑO
5.3
MB

Más libros de Michèle Clément