39 Jours En Enfer

Un long itinéraire où le rocambolesque de cinéma est habituellement inexistant, sans complication et sans gloire. Ottawa, Toronto, (Ontario). Buffalo, New York, Miami, Fort Lauderdale, Boca Raton, Floride, (USA). Nassau, (Bahamas). Îles Caïmans. El Dorado, Bogotá, Barranquilla, Cali (Colombia), Cap Haïtien, Haïti. Maracaibo, Barcelona, Caracas (Venezuela).

En 1979-1980, la panique secoue les sous-sols politiques d’Ottawa et de Toronto. Une vague de poudre blanche (cocaïne) déferle sur le territoire national. Les prix exorbitants rendent la marchandise d’autant plus dangereuse : 45.000$ le Kilo. La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) n’est pas vraiment équipé pour être lancé dans la mêlée.

Les politiciens s’énervent. Pierre Trudeau, par son porte-voix Paul Kaplan, donne l’ordre de mettre fin au trafic de cocaïne et le Parlement contresigne avec 9 millions de dollars issus du Trésor.

SanPietro, Matricule SP004, un jeune agent secret dernièrement engagé par la GRC qui vient tout juste de terminer avec grand succès sa première mission d’importance au moyen orient, démontre posséder les atouts nécessaires pour lancer la corrida avec l’espoir de la mener à bien.

Il est transféré à la division O de Toronto sur la rue Jarvis et le 27 juillet 1980, envoyé à Bogotá, seul (contre tout règlement), pour initier la première phase de la mission : Infiltration Cartel. Une série de coups fourrés s’accumule de façon désastreuse et à plus d’une reprise la vie de SP004 est mise en danger. La mission s’éternisera durant dix-huit mois.

Abandonné par son partenaire Dennis Massey et son officier de liaison, Ronald Madden, un des moments les plus périlleux de la mission enverra SanPietro entre les murs crasseux d’une cellule colombienne administré par le F-2 (Service secret Colombien) où il languira pendant 39 jours.

Navigant seul le système corrompu de justice colombienne où la mordida fournit la seule défense, et toujours sans nouvelles de la GRC, l’agent SP004 doit survivre assez longtemps pour se faire sortir de cet enfer. Mais qui lui viendra en aide ? La GRC jusqu’ici invisible, le MI-6 britannique, ou les méchants trafiquant qui pour l’instant n’ont pas encore deviné sa vraie identité (puisqu’il respire encore).