Frankenstein (Edition Illustrée)
Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée
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- 25,00 kr
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Utgivarens beskrivning
Frankenstein (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée) * Inclus biographie de Mary Shelley
Résumé : Le jeune et aventureux Robert Walton écrit des lettres à sa soeur alors qu'il se trouve sur le point de découvrir le pôle Nord. Alors que son bateau est coincé dans la glace, il croise le traineau d'un homme seul coincé sur un bloc de glace. L'inconnu s'installe sur le navire et après avoir récupéré, commence à raconter son histoire à Robert Walton (qui la raconte à sa soeur dans ses lettres...) Il s'appelle Victor Frankenstein et vivait en Suisse lorsqu'il a décidé de se lancer dans ses études scientifiques. En seulement 2 années, il devient un brillant chercheur et parvient à créer un être humain de toutes pièces. Cette créature est en réalité un monstre, un géant aux proportions horribles et à l'aspect difforme... La créature s'enfuie. Quelques mois plus tard, le jeune frère de Victor est mystérieusement assassiné.
*Un monument de finesse, et une belle oeuvre philosophique et fictionnelle.
Extrait : « Créateur mille fois maudit ! Pourquoi vivais-je donc ? Pourquoi en cet instant n’éteignis-je point l’étincelle de vie que vous m’aviez si légèrement transmise ? Je ne le sais pas ; le désespoir ne s’était pas encore emparé complètement de moi ; mes sentiments étaient la rage et le désir de la vengeance. J’aurais avec joie détruit le chalet et ses habitants, et me serais rassasié de leurs cris d’horreur et de leur détresse.
« Lorsque la nuit arriva, je quittai ma retraite et j’errai à travers la forêt ; ne craignant plus désormais d’être découvert, je me laissai aller à exprimer ma souffrance en des hurlements terribles. J’étais semblable à une bête sauvage qui vient de rompre ses chaînes, détruisant les objets qui m’arrêtaient et traversant la forêt avec la vitesse du cerf. Ah ! quelle épouvantable nuit je passai alors ! Les froides étoiles brillaient ironiques, et les arbres nus balançaient au-dessus de moi leurs branches ; de temps à autre la voix mélodieuse d’un oiseau surgissait dans le silence universel. Tous les êtres, sauf moi, goûtaient le repos ou la joie ; et semblable au plus maudit des démons, je portais un enfer en moi-même ; voyant que nulle créature ne compatissait à mes maux, j’aurais voulu arracher les arbres, répandre autour de moi la ruine et la destruction, pour m’asseoir ensuite et savourer le spectacle du mal accompli.