Ceux qui possèdent les lieux - 1. une rancune scellée dans une maison japonaise

Premier tome de la série "Ceux qui possèdent les lieux",
ce récit inaugure une plongée glaçante dans l’invisible.
Et cette première histoire n’est pas une fiction ordinaire,
elle est née d’un souvenir réel — le tout premier — de l’autrice.
Un souvenir remontant à ses cinq ans.

C’était la première fois.
La première fois qu’elle comprit qu’ils étaient là.
D’autres.
Silencieux, invisibles, mais présents.
Et que, peut-être… ce sont eux les véritables maîtres des lieux.

Ils furent humains, autrefois.
Mais ils ne le sont plus.
Ils ont tout oublié. Ou tout perdu.

Ce qui leur reste : une obsession.
Un attachement maladif aux lieux, des frontières rigides,
et une rancune si profonde qu’elle n’a plus de fond.

La compassion, l’amour, la clémence —
toutes ces émotions lumineuses ont disparu avec leur dernier souffle.

Ne prétendez pas les comprendre.
Ils n’attendent qu’une chose :
que vous les reconnaissiez.

Et dès que vous le faites…
la porte s’ouvre.
Celle qui ne devait jamais s’ouvrir.

Ce récit n’est ni plus ni moins que cela :
une véritable rencontre avec l’au-delà.
Pas une métaphore.
Pas un conte.
Mais un témoignage. Brut. Froid. Authentique.