Féminaires
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Publisher Description
La Femme, comme la parole, est d’abord antérieure au rêve qu’on en fait. Elle est mémoire, objet du sommeil de l’âme. Émergeant à la conscience, comme Ève sort d’Adam et vient à lui, elle éveille les splendeurs de la psyché. Elle se distingue peu de ce qui la conçoit. Mais porteuse de la plaie symbolique, elle brise bientôt l’unité originelle de l’être, blesse son autonomie première. Telle est l’épreuve du poète face à sa parole. Celle-ci lui étant un « second corps », il s’y abîme, s’y aliène, s’y dissout ou s’y forge. Choix crucial : « meurt-il de beauté » ? Il est près de se taire… Ou bien, épousant son conflit, il adhère à sa propre vérité : le vrai lui est alors une beauté seconde.