Mes souvenirs sur Napoléon
Illustré
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Publisher Description
Edition illustrée.
Jean-Antoine Chaptal, Ministre de l’Intérieur et Conseiller d’État sous Napoléon, nous offre à travers "Mes Souvenirs sur Napoléon" un témoignage précieux sur l'Empereur. Publiées en 1893, ses mémoires fournissent une source fiable et éclairante pour l'étude de la politique et des événements entourant Napoléon Bonaparte.
Grâce à sa proximité directe avec Napoléon, Chaptal a eu accès aux coulisses du pouvoir impérial et à la vie privée de cet homme d'exception. Son récit, à la fois clair et franc, dévoile des aspects intimes de Napoléon, allant de sa jeunesse en Corse jusqu’à son ascension et son couronnement en tant qu’Empereur. À travers ses souvenirs, Chaptal nous offre une perspective unique sur l'homme derrière le génie militaire et le pouvoir politique qui ont marqué non seulement la France mais aussi le monde entier.
Ce témoignage, riche en détails et en observations personnelles, aide à mieux comprendre la personnalité complexe de Napoléon et les dynamiques internes de son empire. "Mes Souvenirs sur Napoléon" reste un ouvrage fondamental pour quiconque cherche à saisir les multiples facettes de l'homme d'État et son impact durable sur l'histoire. En cette période de réévaluation et de célébration continue de l'héritage napoléonien, cette œuvre est plus pertinente que jamais.
SOMMAIRE :
Avant-propos
PARTIE I. LA JEUNESSE DE BONAPARTE
Enfance et éducation de Bonaparte.
Les débuts de Bonaparte.
PARTIE II. LES IDÉES ET LES JUGEMENTS DE BONAPARTE
Comment Bonaparte est-il parvenu au gouvernement de la France ?
Quels sont les principes de gouvernement qu’a suivis Bonaparte pendant le consulat.
Opinion de Napoléon Bonaparte sur le commerce, l’industrie et les arts.
Opinion de Napoléon sur l’armée, et quelques principes sur la guerre.
Opinion de Napoléon sur la Révolution.
PARTIE III. LE CARACTÈRE INTIME DE BONAPARTE
Bonaparte dans son intérieur.
Mes voyages avec Bonaparte.
De la police de Bonaparte.
EXTRAIT : «Il était le second d’une famille qui a compté quatre garçons et trois filles, et qui n’avait ni fortune ni illustration. Dès qu’il fut arrivé à la suprême puissance, il ne manqua pas de généalogistes dont un le faisait descendre des empereurs de Trébizonde. Lorsqu’on lui présenta cette généalogie, Bonaparte répondit :« C’est celle de tous les Corses, mais la mienne est toute française ; elle date du 18 brumaire. »
Je ne lui ai jamais entendu parler ni de sa noblesse ni de ses aïeux.
Sa mère, Lætitia Fesch, a été une très belle femme, et c’est à ses liaisons avec M. de Marbeuf, gouverneur de l’île, que le jeune Napoléon a dû de pouvoir entrer dans la carrière militaire et d’obtenir une place gratuite à l’école royale de Brienne.
Le jeune Napoléon annonça de bonne heure un goût particulier pour les études abstraites. Sa mère m’a dit souvent que son fils Napoléon n’avait jamais partagé les amusements des enfants de son âge, qu’il les évitait avec soin, et que, très jeune encore, il s’était fait donner une petite chambre au troisième étage de la maison, dans laquelle il restait renfermé seul et ne descendait même pas très souvent pour manger avec sa famille. Là, il lisait constamment, surtout des livres d’histoire.»