Philosophie pénale, droit et psychanalyse
-
- $8.99
-
- $8.99
Publisher Description
Alors que les polémiques concernant le père fondateur de la « science de l'inconscient » n'ont jamais cessé de remplir les rubriques de l'actualité culturelle et scientifique (Livre Noir de la psychanalyse, révisionnismes, confrontation avec les dernières avancées des neurosciences et des comportementalistes, réactions, récemment, autour du volumineux brûlot de Michel Onfray), Vassiliki-Piyi Christopoulou adopte une position critique, historique et notionnelle, loin des discours idéologiques habituels. Forte d'une interdisciplinarité qu'elle place sous le signe des « interactions de la psychanalyse », elle nous invite à découvrir un Freud méconnu, un Freud « juriste ». L'emprunt par ce dernier du modèle juridique, voire judiciaire pour « penser » l'appareil psychique ouvre en effet de nombreux et inattendus horizons de réflexion pour les juristes et les philosophes du droit pénal. La philosophie pénale enfin, appelée, selon l'auteur, à jouer un rôle fédérateur dans ce dialogue entre droit et psychanalyse, accompagne constamment ces débats aux prolongements théoriques importants.
A propos de l'auteur :
Vassiliki-Piyi CHRISTOPOULOU est docteur en psychopathologie fondamentale et psychanalyse de l'Université Paris 7 Denis Diderot, et diplômée en science pénitentiaire de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas. Elle enseigne à l'Université Paris 5 René Descartes, à l'Institut Catholique de Paris et à l'Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse
A propos de l'illustration de la couverture: La célèbre Bouche de la Vérité (Bocca della Verità) est un masque en marbre, placé dans le portique de l'église de Santa Maria in Cosmedin à Rome, datant de 1632. Ce masque jouit d'une renommée antique et légendaire.
Sigmund Freud, grand voyageur et amoureux de l’Italie, en parle dans une de ses lettres à Fliess, quand il évoque ce masque célèbre et avoue y avoir plongé sa main en faisant le serment d’y revenir. Or pour la psychanalyse, la carpe de la vérité est attrapée avec l’appât du mensonge...selon les propos de Polonius dans Hamlet que cite Freud dans Constructions en analyse.