Un guerrier non conventionnel
Mémoires du fondateur du SEAL Team 6
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Publisher Description
Un simple matelot de la marine américaine finit par révolutionner le concept même des forces spéciales en créant l’unité d’élite américaine la plus célèbre au monde : le SEAL Team 6.
À l’origine, rien ne laissait présager que Richard Marcinko, un fils de mineur d’origine tchèque, révolutionnerait le concept même des forces spéciales en créant l’unité d’élite américaine la plus célèbre au monde : le SEAL Team 6.
Pour Dick Marcinko, ce jeune homme bagarreur, grande gueule, doté d’une volonté hors du commun, tout commence par un engagement comme simple matelot dans la marine américaine en tant que transmetteur, jusqu’à ce qu’il découvre l’existence des SEAL, les forces spéciales de la Navy, et qu’il fasse le nécessaire pour intégrer l’un des deux seuls « teams » existant à l’époque.
Déployé à deux reprises au Vietnam, sa personnalité hors du commun le pousse à user de stratégies de contre-guérilla particulièrement agressives à l’égard du Viet-cong, quitte à enfreindre les ordres d’un état-major réticent à l’idée de prendre des risques. Nommé conseiller militaire au Cambodge à l’issue de la guerre du Vietnam, il continue à passer plus de temps sur le terrain que dans son bureau… Détesté par certains officiers d’état-major, adulé par d’autres, Marcinko va ensuite prendre le commandement du SEAL Team 2, mais l’échec de l’opération Eagle Claw – menée par la Delta Force pour libérer des otages américains retenus en Iran – signe la réorganisation du commandement des opérations spéciales.
Dick Marcinko se voit alors confier la mission de créer une nouvelle unité spéciale capable d’intervenir partout dans le monde, à n’importe quel moment, dans n’importe quel environnement. Il va désormais consacrer toute son énergie à façonner à son image cette unité d’exception qu’est le SEAL Team 6.
Un nom qui est, depuis, entré dans l’Histoire.
Découvrez le parcours de Dick Marcino, fils de mineur d'origine tchèque, qui créa l'illustre unité SEAL Team 6, capable d’intervenir partout dans le monde, à n’importe quel moment, dans n’importe quel environnement.
EXTRAIT
Une heure plus tard, nous arrivions en vue du site d’embuscade. La jungle était calme – pas de Khmers rouges ce soir. Du moins, pas encore. Bientôt, le pilote du PBR me montra quelque chose dans l’eau, à une centaine de mètres devant nous. Je braquai un projecteur dessus – il s’agissait bien de la masse grise d’une proue de barge émergeant de l’eau.
« On se rapproche. »
Nous vînmes nous coller contre l’épave. Je me débarrassai de mon treillis et rassemblai un gilet de sauvetage gonflable, une bouteille à oxygène, un détendeur, un masque, des palmes, du lestage, ainsi qu’une lampe torche étanche rattachée à un sac de nylon par l’intermédiaire d’un grand bout.
« Vous m’attendez ici ! » Je m’équipai, passai les deux sacoches d’explosif Mk-135 et la lampe autour de mon cou, puis basculai en arrière dans l’eau. Le courant était plus fort que je ne le pensais, et les 20 kg d’explosifs que j’avais sur moi n’arrangeaient rien. Je
nageai jusqu’à l’épave, attachai un bout à la proue, puis plongeai en profondeur le long de la coque bâbord. Alors que je me guidais d’une main contre la coque en tenant ma lampe torche de l’autre, il me vint à l’esprit que les Khmers rouges avaient peut-être piégé l’intérieur de l’épave. Du-ma-nhieu, Demo Dick.
L’eau était saturée de limon et j’avais vraiment du mal à distinguer quoi que ce soit. Quand j’eus atteint le fond vaseux, j’entrepris de faire le tour de l’épave. Je fixai les deux sacoches d’explosif à 3 mètres de distance l’une de l’autre, de chaque côté de la poupe enfoncée dans la vase, et refis surface pour me signaler aux PBR qui m’attendaient à une cinquantaine de mètres de distance. J’enlevai mon détendeur : « Lancez-moi un bout ! »