Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

Simone Weil (1909-1943) professeur agrégée de philosophie. Après avoir enseigné au Puy, elle quitte la France, en 1942, allant d’abord aux Etats-Unis puis à Londres où elle travaille pour le Général de Gaulle. Atteinte de la tuberculose, elle meurt dans un sanatorium britannique, le 24 août 1943, à l’âge de 34 ans.

Le livre : Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, est l’une des œuvres principale de Simone Weil, elle y attachait une valeur particulière. Dans cet essai, elle analyse essentiellement les causes de l’oppression sociale. Rédigé en 1934, son contenu frappe encore par son actualité et par son intemporalité. Son époque rappelle étrangement la nôtre.

Dans son Introduction, elle souligne : « La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n'est qu'une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. … ».

Sa vision de la société est d'une grande acuité. Simone Weil suggère, à plusieurs reprises, que c’est par la pensée que l’homme pourrait avancer vers plus de liberté, et elle dénonce l’abrutissement des masses par les médias. L'individu ne peut se libérer que par sa force spirituelle, grâce à la pensée. C’est l'absence de pensée libre, en effet, qui est le produit du totalitarisme et du fascisme.

C'est un texte d'une très grande importance, facile et accessible.

Sommaire :

Présentation (eBoxeditions) – Introduction - Critique du marxisme - Analyse de l’oppression - Tableau théorique d’une société libre - Esquisse de la vie sociale contemporaine – Conclusion.

Bonne lecture.